Quels que soient les désaccords qui peuvent s’exprimer entre les membres de notre université sur le projet de PRES, sur sa méthode de construction ou sur son calendrier, ils ne sauraient en aucun cas justifier les dérapages scandaleux auxquels nous sommes confrontés depuis deux semaines et qui portent gravement atteinte aux principes élémentaires de la vie démocratique, au fonctionnement de l’université, à son image et peut-être à son avenir. Le fait de vouloir interdire le déroulement normal du Conseil d’administration en cherchant à empêcher sa tenue de manière aujourd’hui répétée, est un facteur grave de dysfonctionnement. Il est de nature à menacer la validation de la campagne de recrutement qui doit avoir lieu dans les jours qui viennent. Ces actions portent atteinte au simple respect des instances élues, pourtant indispensable à la vie de l’établissement. De plus, elles s’accompagnent de pratiques inacceptables d’intimidations physiques et verbales à l’égard des personnes qui composent le Conseil d’administration, et surtout de son président, et contraires à l’éthique universitaire. A ce titre, les enseignants soussignés, membres du Conseil d’administration, tiennent à faire part de leur entière solidarité avec Pascal Binczak. Ils estiment que les agissements actuels contre sa personne et contre sa fonction sont inadmissibles et indignes. Il y va de l’avenir de notre université.
Denis Bertand, Christine Bouissou, François Castaing, Loris Cavalera, Françoise Crémoux, Manuel Delamarre, Sabine Guéraud, Patrick Rayou, enseignants élus au CA
RSS 2.0