Le CA d’hier a pu se tenir relativement normalement, si ce n’est qu’il était une fois encore « encerclé » par un peu plus d’une cinquantaine de personnes. Pascal Binczak a encore une fois été pris à partie, notamment pour sortir du conseil où il a dû être accompagné par les vigiles pour pouvoir rejoindre son bureau. Vu de loin, cela peut donner l’impression d’un chahut bon enfant avec quelques collègues rigolards, se gardant bien d’être trop près laissant les étudiants sur le devant. Vu de près, c’est une pression physique et individuelle extrêmement pesante et oppressante d’autant que cette fois-ci Pascal en a été la victime exclusive. Qui que certains en pensent, il s’agit bien d’actes d‘intimidation.
L’objectif de la cinquantaine de personnes est très clair : cela est devenu une affaire « personnelle » dont le Pres n’est qu’un prétexte. La revendication de sa démission a un caractère un peu pitoyable dans la mesure où son mandat prend fin d’ici le 11 juin.
Il a été explicitement revendiqué par la cinquantaine de « manifestants » qu’aucun CA ne se tienne jusqu’à l’installation des nouveaux conseils. En même temps, suite aux recours, aucun des nouveaux conseils ne peut être installé de façon plénière avant la deuxième quinzaine de juin. Or non seulement les affaires courantes exigent la tenue du CA, mais parmi celles-ci, il y a la bagatelle de la campagne de recrutement. L’impossibilité de tenir un CA pourrait conduire au gel de la campagne de recrutement.
Un recours a été déposé contre la délibération du Ca du 11 mai. Une annulation conduirait à l’annulation du processus engageant la création du Pres. Puisque la demande (sic) est celle d’un débat préalable par les nouveaux conseils, cela impliquerait que ce processus serait repoussé de plusieurs mois avec des risques sérieux de naufrage du projet.
Nous (élus de la liste ensemble) avons répété, et continuerons (élus sortants) à le faire pour le CA du 2 juin, que la décision du CA du 11 mai ne fait qu’engager le processus de création du Pres en le consolidant par la possibilité d’un décret de création. Cela permet d’engager à la fois les demandes de crédit afférentes pour son éventuel lancement, de mettre à égalité avec les autres universités d’Ile de France P8 et P10 dans les négociations avec la région pour le futur contrat de plan Etat région qui débute fin mai, d’obtenir un aménagement du calendrier de notre contrat d’établissement afin de le mettre en phase avec ce que nous pourrions décider de mettre en place dans le cadre du Pres. [En l’état, nous sommes d’ailleurs toujours tenus par le calendrier qui lance les opérations d’envoi à l’AERES des premiers documents le 1 juin.] Nous continuerons à répéter que l’intégralité du processus de création reviendra aux nouveaux conseils, ce processus intégrant les questions de la nature et du volume de la recherche au sein du Pres, de la nature et du volume de la formation que l’on souhaite – ou non – y mettre, des questions d’organisation des instances du Pres autour de son futur règlement intérieur y compris de ses conséquences sur le plan statutaire, etc 26 mai 2012
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