Air à P8

Le refus du débat au nom du débat

Dernier ajout : 29 janvier 2014.

Le faux-débat sur le Pres, ou plus exactement l’interdiction de débat au nom du débat, conduit les tenants de l’opposition au Pres à multiplier des faux-pas qui deviennent de plus en plus problématiques. A ne pas y prendre suffisamment garde, cela pourrait nuire grandement à la forme des débats possible dans l’établissement pour l’avenir.

Un débat précipité qui interdit le débat ?

Pour rappel, la question d’un Pres occupe les instances de notre université depuis plus de 6 ans. Les instances ont d’ailleurs voté en leur temps les statuts d’un Pres avec Paris 13. Ce vote de statuts n’a pas empêché le Pres de ne pas déboucher, comme quoi... Nous avons investi la fondation Condorcet dont P8 est fondateur, qui est même devenue un EPCS – donc un Pres – avec un vote de statuts (avec les mêmes contraintes en termes de gouvernance). Dès 2008 la question d’un partenariat privilégié avec Paris 10 a été envisagé. Le calendrier suivi est le même que celui de Paris X et a permis là bas comme ici à ceux qui le souhaitaient d’investir le débat en y apportant leur contribution. Pourquoi ceux qui appellent au débat aujourd’hui n’ont-ils apporté aucune contribution dans les délais prévus à cet effet ? Les statuts adoptés ne sont qu’une première étape comme le rappellent les différents textes produits à ce sujet (texte des présidents, motions du CA, déclaration des nouveaux élus de notre liste, etc). Le débat n’est donc pas clos, à condition de se donner les moyens de l’organiser

Les pratiques d’intimidation sont elles propices au débat ?

Ces pratiques d’intimidation ont concerné ou concernent des représentants du personnel, qu’il s’agisse de membres du Snesup – principale organisation syndicale de personnels sur l’établissement – de membres de l’Unef – principale organisation étudiante sur l’établissement ou une liste non syndicale de Biatss ayant recueilli 25% des suffrages aux dernières élections, accusée d’être une liste quasi patronale et victime de dénonciation calomnieuse par tract anonyme. Le seul débat autorisé semble donc être celui des bien pensants. Ces pratiques concernent les instances de l’université, à qui certains voudraient interdire de se réunir, et dénoncées comme irrégulières sur la base de faux messages du ministère. Elles se concentrent enfin sur la personne de Pascal Binczak, président de l’université, sous des formes inadmissibles et de plus en plus violentes. Comment prétendre être les défenseurs du débat quand on accepte ou favorise ces pratiques d’intimidation ?

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0